• Renonçant à publier mes nouvelles dans les revues Diérèse, Verso, Filigranes, etc. (Deux)

    L’autre raison de ce choix, c’est qu’auteur publié dans des revues, je n’ai quasiment jamais eu le moindre retour de celles et ceux qui m’y lisaient.

    Là encore, je fais exception pour Supérieur Inconnu, Sarane Alexandrian me racontait ce qu’on lui disait de mes écritures, qui les aimait et qui ne les aimait pas (un de mes détracteurs : Jean-Dominique Rey, le sous-directeur de la revue, contre lequel Alexandrian dut plusieurs fois batailler afin que j’y sois publié).

    Pour toutes les autres revues, en quinze ans, je n’ai reçu que quelques lettres de lecteurs et lectrices, pas plus que les doigts d’une main.

    Après un court échange de missives, mes correspondant(e)s en venaient au fait : ne pourrais-je pas acheter leur dernier recueil de poésie publié par un petit éditeur sans diffuseur ?

    *

    Dans La Vignette d’Aude Lavigne sur France Cul, l’autre semaine, l’intéressante notion de « parenthèse d’oubli » expliquée par le magicien Etienne Saglio. Cette parenthèse d’oubli est un geste anodin et inutile destiné à faire oublier au public le geste précédant, lequel était primordial pour la réussite du tour, afin que ce même public soit stupéfait par le geste suivant, lequel marque le dénouement et la réussite du tour de magie.

    Il n’y a pas que les magiciens qui l’emploient, me suis-je dit, aussi les politiciens, aussi les vendeurs et démarcheurs en tout genre.

    *

    Titre d’une info Yahou : « Elle nettoie la cage du tigre, il l’attaque ». Il est pas gentil le tigre.

    Partager via Gmail Yahoo!