• Soirée Schönberg et Boulez

    Au Conservatoire, hier, pour un concert de l’Opéra de Rouen, une soirée consacrée à Schönberg et Boulez. Côté Arnold Schönberg, la mezzo-soprano Doris Lambrecht et la pianiste Alice Ader pour Le Livre des Jardins suspendus suivi de Six pièces pour piano, interprètes talentueuses pour musique un peu ennuyeuse, à mon goût du moins.

    Plus excité par Le Marteau sans Maître de Pierre Boulez, présenté par Frank Langlois, musicologue, à l’aide d’extraits de musiques extrême-orientales dont s’est inspiré le compositeur. Plaisir des sons hétérogènes et instables, agrément des jeux du vibraphone et du xylorimba et ravissement pour les yeux que la présence de la jeune et jolie percussionniste Catherine Herrise-Favre. Tout cela mené par le chef d’orchestre Jean Deroyer, dirigeant ce Marteau sans maître d’une gestuelle d’automate. Applaudissements nourris, un spectateur enthousiaste s’époumone à réclamer un bis, sans succès.

    Retour par les rues piétonnières dans une ville où tout semble devenu musical et boulézien. Rue Saint-Romain, une courte pièce pour cinq paires de talons aiguilles et train entrant en gare, comme un supplément de programme.

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