• Télérama et ses petites économies

                Un certain nombre d’années que je suis abonné à Télérama, plus précisément à l’édition parisienne de Télérama, qui comporte un supplément Sortir, relatif à la vie culturelle de la capitale (au sens large). Ne voilà-t-il pas que je reçois, signée de Béatrice Hubbert, Directrice des Relations Abonnés (c’est le jargon employé), une circulaire m’informant que désormais si je veux continuer à recevoir ce supplément je dois le lui dire, soit en renvoyant le papillon joint, soit via Internet.

                Je choisis Internet, passe un certain temps à écrire comment je m’appelle où j’habite et quel est mon numéro d’abonné, et il m’est annoncé que ma demande est enregistrée.

                Le nouveau Télérama arrive mercredi. Sans son supplément Sortir. Je veux protester en téléphonant au service des abonnés mais constate que maintenant il est doté d’un numéro surtaxé.

                Je réponds donc une deuxième fois par papillon, Oui je veux recevoir le supplément Sortir, déversant ma mauvaise humeur au dos dudit papillon, tout ce temps perdu, toutes ces bonnes raisons de dire des gros mots à Télérama, tout cela parce que cet hebdomadaire veut faire de petites économies, peut-être que son mariage avec Le Monde ne lui a pas réussi, ce qui est sûr c’est que désormais pour Télérama aussi, la devise c’est : Toujours moins.

    Partager via Gmail Yahoo!