• Victor Hugo, des Choses vues bien réjouissantes

                Toujours dans la lecture des Choses vues de Victor Hugo, je prends des notes. Il y a des moments particulièrement réjouissants qui se passent de commentaires. En voici deux :

                Mai mil huit cent quarante-huit : La proclamation de l’abolition de l’esclavage se fit à la Guadeloupe avec solennité (…).

                Au moment où le gouverneur proclamait l’égalité de la race blanche, de la race mulâtre et de la race noire, il n’y avait sur l’estrade que trois hommes, représentant pour ainsi dire les trois races : un blanc, le gouverneur ; un mulâtre qui lui tenait le parasol ; et un nègre qui lui portait son chapeau.

                Décembre mil huit cent quarante-huit : Le neuf décembre au matin, je reçus la visite très inattendue du vieux Gentil, pauvre homme de lettres devenu homme de police, plein d’esprit et de cœur du reste, réduit par la misère aux extrémités, mais demeuré honnête.

    Partager via Gmail Yahoo!