• William Sheller piano solo

    William Sheller seul au piano au théâtre Charles Dullin à Grand-Quevilly, vieilli bien sûr mais la voix intacte et les mains toujours aussi agiles courant sur le clavier. Très bavard, expliquant par le menu avant chaque chanson comment et où elle lui est venue. Dommage. On n’a pas forcement envie de le savoir. Cela nuit au mystère et à la beauté même de la chanson.

    Un entracte où l’on vend des glaces. Tout à fait surprenant. On se croirait revenu trente ans en arrière. Il n’y a plus qu’à Grand-Quevilly que ce genre de chose est possible. Les vendeuses sont les placeuses, démodées elles aussi, vêtues de vestes et de pantalons noirs inesthétiques et asexués, le chignon strict bien serré. Cela en accord avec la majorité du public d’ailleurs, vieillissant et endormi. Cela sent la France d’autrefois.

    Retour de l’artiste qui reprend ses explications, tous ses retours sur le passé qui le vieillissent énormément et dont vraiment il devrait d’abstenir. Heureusement il chante aussi. Mais très vite nous présente un auteur compositeur débutant qu’il parraine. Hélas, ce jeune homme chante exactement le même genre de chansons que lui et de la même façon que lui. Ouf, l’intermède se termine, William Sheller chante à nouveau et comme c’est bon de se laisser emporter par ses chansons.

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