•             Hier en fin d’après-midi, j’arrive juste à l’heure (c’est un de mes défauts) pour le rassemblement organisé en dernière minute par le Réseau Education Sans Frontières, je ne vois rien ni personne sur le parvis de la cathédrale, me demande si je ne me suis pas trompé d’heure ou d’endroit mais suis vite rassuré par la présence de la voiture des Renseignements Généraux où campe bien au chaud une paire de fonctionnaires (ainsi que l’on dit dans la police), c’est comme une balise, une présence rassurante en quelque sorte.

                Voici qu’apparaissent quelques subversifs rejoints par quelques autres qui commencent à distribuer des tracts, c’est une manifestation sans banderoles, sans drapeaux, sans slogans, un vrai bonheur.

                Il s’agit de protester contre le manque de soutien du rectorat et de l’inspection académique de Paris dans l’affaire de la garde à vue de Valérie Boukobza, la directrice de l’école Rampal placée en garde à vue pendant sept heures vendredi dernier. Elle vient d’avoir un non lieu, on a trop parlé d’elle dans la presse et c’est bientôt les élections.

                Il s’agit aussi de soutenir Florimond Guimard, professeur des écoles à Marseille, qui lui aussi a eu droit à une petite garde à vue le onze novembre deux mille six pour avoir tenté avec deux cents autres de s’opposer à l’embarquement d’un expulsé à l’aéroport de Marseille. Il doit comparaître devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence le vingt avril.

                Et surtout il s’agit de se porter d’urgence au secours de Grigori Akapian, lycéen majeur scolarisé à Rouen. Après un contrôle d’identité, il s’est vu remettre une Obligation de Quitter le Territoire Français (le ministère de l’Intérieur ne dit plus Invitation maintenant mais Obligation, c’est la même chose en plus clair). Il risque d’être expulsé avant la fin de l’année scolaire (avec ou sans sa jeune sœur et sa mère) vers la Géorgie où son père a été condamné à la prison pour avoir revendiqué des droits pour les Arméniens vivant dans ce pays (un père qui a disparu de sa prison et qui ne donne plus de nouvelles à sa famille depuis plusieurs mois).

                Un pique-nique est organisé en son honneur et pour sa défense devant la Préfecture de Seine-Maritime jeudi prochain à midi, il faut venir avec ses sandwiches et il y aura sûrement plein de lycéens et peut-être même des joueurs de djembé, ça fera plaisir aux Fatals Picards.

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  •             Les dictateurs (et par extension les dirigeants autoritaires) en ligne de mire dans la nouvelle exposition de l’Ecole des Beaux-Arts, un exercice de salubrité publique à l’heure où réapparaissent les drapeaux nationaux et les chants patriotiques, deux artistes invités sous l’enseigne Fabula, en écho au propos de l’artiste protéiforme Francis Alÿs : Là où les sociétés hautement rationalistes de la Renaissance ont ressenti le besoin de forger des utopies, nous devons à notre époque, créer des fables.

                Stephen Wilks présente ses immenses animaux en toile tout droit sortis de La Ferme des animaux de George Orwell, des animaux coutumiers de la scénographie urbaine et ayant récemment séjournés dans le quartier des Hauts de Rouen. De la fable théâtrale qui en est née, grâce aux enfants des écoles de l’endroit, avec l’aide des animateurs d’ateliers artistiques, de certain(e)s élèves des Beaux-Arts et de la classe d’art dramatique du Conservatoire, on trouve trace par photos, vidéo et dessins qui côtoient les animaux endormis, tout cela dans la première salle de la galerie.

                Fernando Sanchez Castillo occupe la seconde salle avec deux vidéos projetées en parallèle sur les murs, dont celle créée par lui en deux mille quatre pour la biennale de Sao Paulo et titrée Rich cat dies of heart attack in Chigago (ce qui fut le titre, destiné à contourner la censure, d’un quotidien brésilien lors d’un coup d'état militaire en mil neuf cent soixante-quatre). Comment se débarrasser de la tête de bronze d’une statue de dictateur renversé, voilà le thème de ce film. Projetée, traînée, martelée, incendiée, elle résiste malgré tous les efforts de ceux entre les mains desquels elle tombe, un film pour lequel le vidéaste s’est adjoint le délectable concours de la police espagnole (deux voitures de police se livrent à un ballet chorégraphique autour de la tête sur un terrain de foute en banlieue) et de la Guardia civil (laquelle parade à cheval autour de cette même tête). Indestructible, la tête de dictateur trouve finalement son utilité, elle servira de mangeoire à un âne.

                Le Melville, qui prétend être un cinéma d’art et d’essai, ne pourrait-il pas projeter ce film en avant-programme dans sa salle, me dis-je en sortant de là, méditant en même temps le propos, que je viens de lire, signé Jacques Rancière et tiré du Partage du sensible : Le réel doit être fictionné pour être pensé. Fictionné, voilà qui est bien dit.

                Deux vaillantes Beauzarteuses de ma connaissance sont derrière une table à l’extérieur. Je m’approche. Pour aider au financement d’un voyage à Berlin, elles vendent cakes, crêpes, beignets, bonbons et punch. Je m’offre un verre de punch accompagné de quelque nourriture, constatant que les acheteurs sont surtout les élèves de l’école et leurs professeurs, les bourgeois rouennais invités au vernissage préférant dans leur majorité (« Ah, c’est payant ! ») aller s’abreuver à l’habituelle buvette gratuite. C’est, un peu brutalement, une sorte de retour à la réalité.

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  •             Hier matin, tôt en ville, avant que n’ouvre la bouquinerie Le Rêve de l’Escalier, j’entre sans avoir rien à y faire dans le Grand Magasin de la Vierge, le rival de la Fnaque. J’avise une affiche annonçant la présence en ce lieu des Fatals Picards en fin d’après-midi. Qui sont ces fatals dont j’ai déjà aperçu la tronche sur une affiche dans la rue mais dont je ne connais pas la musique.

                Je trouve leur disque en écoute libre au rayon Rock français (où figurent également le belge Arno et l’hispanisant Manu Chao) et je mets le casque. Une heure plus tard j’y suis encore. Je ressors de là avec dans mon sac leur Pamplemousse mécanique et un billet pour leur concert le soir même à l’Exo Sept. Séduit, je suis.

                A dix-sept heures quinze, me voici de retour chez la Vierge. Les Fatals Picards sont là, plantés entre deux rayons de marchandises diverses et déjà bien entourés. En route pour quelques chansonnettes mêlées de plaisanteries fines. Il est question tout à coup d’une soirée et le fatal chanteur chauve distribue des rôles dans le public:

                -Toi, là-bas avec les lunettes, t’as déjà fumé, c’est sûr.

                Hein, qui ? Moi ?

                Je démens de la tête, il ne me croit pas et je suis enrôlé pour jouer le mec tellement envapé qu’il cause avec un hamster avant de le balancer par la fenêtre du troisième étage. Difficile vraiment de passer inaperçu.

                Je retrouve ces rigolos à l’Exo Sept après m’être fait palper par un grand Noir à l’entrée puis subi en première partie Un Costard pour Deux, trio soûlant du Havre. Prudemment resté à l’arrière, à l’abri de l’agitation branlotine (c’est plein d’énergie à cet âge, ça saute sur place, ça grimpe sur scène pour se lancer dans la foule et flotter un instant au-dessus des têtes avant de s’écraser comme une merde, manifestement on ne fait pas assez de course d’endurance dans les lycées), je m’esbaudis des facéties des deux chanteurs. Les joueurs de percussion, Amélie Poulain, les chasseurs, pêcheurs et bitureurs, ceux qui chantent en espagnol, Zebda, la famille du mari de ma sœur (comment la connaissent-ils ?), ceux qui viennent d’ici et Bernard Lavilliers en prennent pour leur grade (tiens, il faudra que je retrouve les textes que Bernard Lavilliers a volés à Joyce Mansour).

                C’est une bonne journée, vraiment. Je serais même prêt à la prolonger par une soirée chez ces Fatals Picards. Pas question que j’y fume quoi que soit, mais je veux bien lancer des hamsters du troisième étage.

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  •             Musique baroque avec l’ensemble Café Zimmermann, j’ai une place dans la partie supérieure du premier balcon et comme je suis le premier à atteindre ces hauteurs, une placeuse se précipite. Je lui indique que je peux me débrouiller seul mais que si elle tient à m’accompagner je n’y vois pas d’inconvénient. Elle me dit qu’elle préfère «  m’installer ».

                -Les gens disent qu’ils savent où est leur place et ensuite ils ne la trouvent pas, ajoute cette petite insolente.

                Je ne réplique pas, il ne faut pas ôter à cette belle jeunesse l’illusion de son utilité, et je me laisse emmener jusqu’à Hache Quatre par un chemin qui n’est pas le plus court.

                La salle se remplit peu à peu mais pas complètement, les lumières baissent, le concert va commencer, derrière moi on s’interroge :

                -Qu’est-ce qu’on va entendre, au fait ?

                -Des trucs anciens, je crois.

                Des trucs anciens effectivement, douze sonates de Heinrich Ignaz Franz von Biber. Nous voici au dix-septième siècle, un siècle où l’on devait souvent s’ennuyer. Quelques solos de violon et l’intervention des trompettes rompent heureusement la monotonie.

                Ces sonates ont été écrites aussi bien « pour l’autel que pour la table » nous indique le programme et si j’en juge par l’endormissement de deux spectateurs du rang Effe pendant la sonate Dix, elles l’ont été également pour la chambre.

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  •             Lundi, dans Libération, un appel signé « Cent personnalités », destiné à ramener celles et ceux tentés par le vote à l’extrême centre (j’en fais partie et juste pour des raisons tactiques) dans le camp de la gauche. Qu’est-ce qu’une « personnalité » ? Que faire pour en être une ? Eh bien, au choix, c’est écrit en bas de la pétition : élu, dirigeant politique, syndicaliste, écrivain, cinéaste, philosophe ou journaliste. Désolé pour les autres, mais qu’ils se rassurent, la plupart des « personnalités » signataires sont aussi peu connues qu’on peut l’être.

                Pour enfoncer le pieu, à la page précédente, un appel signé Laurent Joffrin (tout seul), directeur de Libération (comme il est précisé). Qu’a-t-il à dire à ses lecteurs ? « Vous êtes devenus centristes ? Votez centre. Mais si vous êtes de droite ou de gauche, votez pour votre famille politique. »

                Autrement dit : dans cette campagne, que chacun reste dans son pré, les veaux seront (toujours) bien gardés.

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  •             Le lundi au soleil, en terrasse au Marégraphe, au loin le pont levant que les ingénieurs hésitent encore à lever, derrière lui le Belem en visite promotionnelle, je lis La Farce des damnés d’Antonio Lobo Antunes, une histoire de famille comme je les aime, des bourgeois aisés qui se détestent, se dépouillent de leurs héritages et se déchirent sous l’œil vigilant du grand-père agonisant quand, tout à coup, une sorte d'explosion lointaine me fait lever la tête comme se lèvent celles de tous les glandouilleurs présents. Une fumée noire s’élève dans le centre de la ville, bientôt elle s’épaissit, devient blanche. Des sirènes de pompiers se font entendre. Serveurs et clients s’interrogent : que se passe-t-il là-bas ? Cette fumée est-elle dangereuse ?

                Au bout d'un moment, le vent léger pousse la fumée blanche le long de la Seine. Elle finit par arriver jusqu'à la terrasse que je quitte alors. Je me rapproche de l’incendie en le contournant prudemment (comme je contournais les Céhéresses à peu près au même endroit lors des manifestations anti-Cépéheu). J’arrive près de l’Opéra. Devant la Chambre de Commerce brûlent la remorque d'un camion de paille et une dizaine de voitures garées à proximité. Certaines vitres de ladite chambre ont volé en éclats (comme on dit) sous l'effet de la chaleur. Peu de flammes mais une fumée dense que fend tranquillement le métro.

                J’avise une policière municipale et, avec tout le respect que je lui dois, je lui demande ce qui s’est passé :

                -Je ne sais pas, me répond-elle, je n’ai aucune information.

                Le soir, j’attrape le journal télévisé régional pour en savoir un peu plus, peine perdue, de belles images de foin qui brûle et une question sur l’origine criminelle ou non de l’incendie, c’est tout. Juste après ce reportage, un sujet sur la nouvelle formule de Paris Normandie. Michel Lépinay, le directeur du quotidien régional, vante le petit format pratique pour lire dans le bus ou le métro et surtout ajoute-t-il, cette nouvelle mouture permettra à ses lecteurs de « mieux vivre dans leur région ».

                Ah bon, ça sert à ça un journal, je croyais que c’était fait pour donner des informations.

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  • Passage à l’heure d’été, début de printemps, et musique d’hiver à l’Opéra où les musiciens sont dirigés par Alain Altinoglu auquel ne manque aucun des attributs du chef d’orchestre, queue de pie, fine baguette et somptueuse crinière.

    En première partie, Edvard Grieg, Lasse Thoresen et Jean Sibelius pour des musiques ataraxiques, nous voici au coin du feu, derrière la baie vitrée tombe une neige épaisse et sur le lac gelé patinent de jolies jeunes filles dessinant d’élégantes arabesques.

    Retour à Sibelius pour la seconde partie, avec le Concerto pour violon et orchestre, c’est Jane Peters le violon, elle a mis sa robe de gala et est un peu tendue, jouer devant son public ça doit être terrifiant. Finie la quiétude, la chute de neige tourne à la tempête, plus de patineuses sur le lac gelé, Jane s’accroche à son violon.

    Moult applaudissements la récompense, il se trouve même un quidam pour tenter l’ovation debout, sa femme le suis (elle a bien écouté ce que lui a dit monsieur le maire le jour de son mariage) mais voyant qu’elle est la seule, elle se rassoit précipitamment. Eh coco, tu te crois où là ? Tu n’es pas aux Transeuropéennes, encore moins sur le plateau de Téheffun ou de France Deux, tu es à l’Opéra de Rouen.

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  • Un peu de pagaille à l’entrée de l’église Saint-Sever pour le concert gratuit donné dans le cadre des Transeuropéennes par l’Orchestre Symphonique du Conservatoire Royal de Musique de Liège et ses invités, on ne sait pas de quel côté sont les « avec réservation » et les « sans réservation », ça rouspète jusqu’à ce qu’une des organisatrices place bien en évidence les affichettes, chacun dans sa file et tout le monde est content.

    Soixante-dix musiciens belges, un accordéoniste et un contrebassiste monégasques, un pianiste russe et une cantatrice canadienne d’origine arménienne, l’Europe musicale est vaste et n’a pas besoin de drapeau.

    J’ai la chance d’être au troisième rang mais tout à un prix et je dois subir la conversation d’une bande de choristes de Franqueville-Saint-Pierre, que des femmes dans la cinquantaine, une dominante et ses dominées, la dominante a amené là son mari, les dominées gloussent devant les fines allusions sexuelles de ce coq moustachu un peu déplumé : « Tout nu sous la douche, ah ah ah… ».

    Ouf voici qu’arrivent les musiciens, La liberté guidant le peuple de Gustavo Beytelmann, L’accordéon et la contrebasse de l’ensemble Résonances, venu de Monaco, se marient aux instruments de l’orchestre symphonique, venu de Belgique. Cela commence bien. Se joint ensuite à l’orchestre, Dmitry Demyashkin, l’époustouflant pianiste russe pour le Premier concerto pour piano de Prokofiev, les choristes de Franqueville-Saint-Pierre sont bleuffées, moi itou.

    Après l’entracte, retour de l’Orchestre symphonique du Conservatoire de Liège et place à l’opéra avec un échantillon de grands airs bien connus chantés par la Canadienne Alice Kutan qui, nous dit le programme, « s’est produite dans les plus grandes maisons d’opéra » . Enorme succès et ovation debout à l’initiative de la dominante des choristes de Franqueville-Saint-Pierre, on est bien obligé de suivre, on aurait l’air de quoi assis sur sa chaise.

    Les spectateurs satisfaits se dirigent en bon ordre vers la sortie, je laisse traîner mes oreilles :

    -C’est Monique qui va regretter de ne pas être venue.

    -Oui, c’est ce qu’on va lui dire d’abord, quand on la verra.

    Sur le parvis, j’entends que la chanteuse était formidable dans l’air de l’apnée, trop beau pour être vrai, mais c’est exact qu’elle était très bien dans l’air de Lakmé.

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  • Accablé : je viens de lire les comptes-rendus des dernières réunions électorales de Sarkolène, la pure hautaine, qui court toujours après Sarko, le fat sot, qui court toujours après Jean-Marie Le F-Haine, celui qui pue de la tête.

    La Marseillaise, (ce chant de populace et de massacre, comme l’écrivait Paul Léautaud) entonnée à tout propos dans ses réunions, les Français invités à se procurer un drapeau bleu blanc rouge et à le garder soigneusement plié et repassé dans un tiroir afin de pouvoir pavoiser lors des grands évènements nationaux : course de patins à roulettes ou déclaration de guerre, voilà où elle en est.

    Jusqu’à présent, je pensais que le programme de la Mélusine du Poitou, ainsi que l’appelle l’historien  Jean-Pierre Rioux, était Travail Famille Région, eh bien non c’est Travail Famille Patrie.

    Une petite citation pour toi, Marie-Ségolène, c’est Gustave Flaubert qui écrivait à George Sand, le cinq juillet mil huit cent soixante-neuf : Tous les drapeaux ont été tellement souillés de sang et de merde qu’il est temps de n’en plus avoir, du tout.

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  • Ecoeuré : je viens de regarder les trois terribles vidéos de la rafle ayant eu lieu le mardi vingt mars devant l’école maternelle Rampal dans le quartier de Belleville à Paris. Gaz lacrymogènes, chiens (pour l’instant muselés), matraques, les hommes de Sarko, le fat sot, voulaient arrêter le grand-père chinois d’un enfant scolarisé dans l’école. Les habitants du quartier, au premier rang desquels les parents d’élèves et la directrice de l’école, se sont opposés à cette crapulerie. Cette dernière y a gagné sept heures de garde à vue.

    Les images de ce coup d’éclat de Sarko, le fat sot, sont visibles sur le site You Tube (demander « Ecole Rampal » dans son moteur de recherche).

    Ce matin, le candidat à l’élection présidentielle, encore ministre de l’Intérieur pour quelques heures, demande à ses troupes de ne plus intervenir près des écoles (ailleurs c’est toujours permis), il a trop la trouille qu’un incident grave se produise et compromettre sa possibilité d’être élu. On ne perd rien pour attendre. S’il est président et si son parti obtient ensuite la majorité à l’Assemblée Nationale, le malheur s’abattra sur la France.

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